
Un gouffre sans fin. Est-ce vraiment l'alternative a ne plus souffrir? Plutôt se laisser emporter vers le néant que de se laisser mourir dans les feux des plus infâmes des enfers. Je me suis laissée emporter par le vent vers la prairie ou l'herbe semblait certes bien plus verte. J'ai été sotte. Je me suis ainsi réveillée contre un mur. Un mur sans fin et glaciale. Un cauchemar dans lequel l'on ne sait plus ou commence la fantaisie et ou s'arrête donc la réalité. Ce passé qui a été le mien n'en est pas des plus glorieux mais il m'a conçue, m'a construite. Être fière de moi? Je ne sais pas encore quoi vous répondre. Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non. Je me fous de ce dont je vois dans ce pitoyable miroir. Le reflet d'un être humain parmi des milliers d'autres. Quoi d'autre? Être dont la loyauté a toujours été mise a rude épreuve et dont l'âme a été déchirée jusqu'à ce dont la souffrance devienne chose agréable.
Durant l'enfance, j'étais bien trop facilement mise a l'écart. Jugée trop facilement. Piégée trop facilement. Bernée par la sottise des autres, je me suis trahie. Oh oui. J'ai été trahie par moi-même. Ridicule insecte. Ridicule enfant. Pourtant, je me suis relevée et je suis allée de l'avant. Mais les m½urs me hantaient. Ces voix de cet enfance des plus misérables ne me laissaient guère en paix. Je marchais toujours vers l'inconnu, vers le "destin". Puis, je me pris un cailloux en pleins visage. Un autre emblème de souffrance qui venait de cogner a ma porte. J'allais en souffrir durant plusieurs années, chose a laquelle je ne me suis pas encore remise; chose a laquelle les larmes coulent rien qu'en y pensant; chose a laquelle la haine devient compagnon.
J'en souffre toujours. Et pourtant, je ne m'en plains guère. Je vis avec ce sentiment d'amertume et d'incertitude et a chaque jour ou j'ouvre les yeux, je pris liberté. J'ai été trahie encore une fois. Encore et toujours. Je me trahie si souvent que j'en ris. Je choisis les mauvaises personnes. Pourquoi aimer? Pourquoi haïr? Je t'aime peut-être. Je t'aimerai peut-être toujours. Peut-être aussi que je n'ai plus de sentiment; que je les ai bannis; que j'ai tué tout ce qui me représente a tes yeux. Mais personne n'en saura un mot. Personne ne saura ce dont c'est que de vivre dans ma tête. Après tout, je vis dans un enfer depuis l'enfance. De nouveaux obstacles ne feront qu'augmenter mon amertume envers toi mais la peine ne se fera plus ressentir. Je te laisserai jouer de moi? Après tout, peut-être que c'est a moi de jeter les des maintenant. Tu n'en sauras rien. Peut-être que c'est toi qui souffriras. Saurai-je être aussi cruelle que toi? Saurai-je mettre de coté l'amour et partir pour la vengeance? Vengeance. Est ce le bon choix? Je ne pense pas. La chance te sourit a nouveau. Chéris cette chance s'il-te-plait parce qu'elle ne te sera pas accordée encore une fois. J'espère sincèrement que tu sauras me rendre justice. J'attends que le bonheur me sourit. J'attends que tu me montres ce bonheur.
On ne sait rien après tout. Nous ne sommes qu'etres humains.
mr-megalo, Posted on Wednesday, 06 October 2010 at 2:26 PM
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